De l’art de la réinvention. Dans sa Grèce natale, Monika Christodoulou a sorti, en 2008 et 2010, deux albums d’obédience pop et folk, où elle ne dissimulait pas ses passions pour Leonard Cohen ou Cat Power. Succès critique, succès public. Puis, vint l’envie de tout plaquer – dans sa vie privée pour commencer. Direction New York, où elle rencontre le batteur des Dap-Kings Homer Steinweiss. Alors, sur son troisième album Secret in the dark sorti en novembre 2015, Monika s’est métamorphosée en reine disco – ou peu s’en faut – et a imaginé une sorte de soul tarabiscotée, qui pourrait évoquer des Talking Heads accompagnant Amy Winehouse – en particulier sur “Secret In The Dark“, morceau qui donne son titre au disque. Après avoir (juste) chanté, là voilà qui danse : la vie de Monika ressemble à une fable.

English

Monika Christodoulou began playing in local indie bands and writing and performing her original songs on the Athens, Greece music scene when she was barely a teenager. After early breakout success posting her darkly emotional tracks online, Monika’s 2008 debut LP, sung in English, became a platinum seller in her homeland. Soon she was headlining all the major Greek festivals and gracing the covers of music and fashion magazines. Her second LP, another set of beautiful and deeply emotional ballads released in 2010, continued Monika’s broad success at home, but she was already becoming restless, for a different sound and a new direction.