Le nom Freak Slug résume à la fois parfaitement et étrangement l’univers artistique de Genovese. Ses sorties sous ce nom jusqu’à présent – le premier EP Videos en 2020 avec son hit viral « Radio » (15 millions de streams sur Spotify et en constante augmentation), suivi des EP I’m In Love (2022) et Viva La Vulva (2023) – ont pu donner aux auditeurs un aperçu d’un son « plus estival, joyeux, californien ». Mais avec l’arrivée de son premier album I Blow Out Big Candles, cette Slug s’aventure dans des terrains encore plus inattendus. Comme elle le dit elle-même : « Ce nom évoque plus le grunge que la joie. »

Immensément influencée par des icônes cultes des années 90 comme Ride, Mazzy Star et Stephen Malkmus, Freak Slug vise avant tout à capturer une ambiance. Tout ce qui nourrit sa créativité est brut, authentique, parfois étrange, mais toujours une expression sincère d’elle-même. Elle veut créer une musique « qui a du mordant », qui « ne tourne pas autour du pot », qui « ne fait pas de chichis ». I Blow Out Big Candles est une déclaration puissante de tout cela, et plus encore.

Cachée quelque part dans ce mélange curieux de sons et d’émotions – influencés par la nostalgie, les années 90, avec une touche rêveuse, excentrique et expérimentale – vit Freak Slug.

Ayant déjà sorti « Spells », le premier single percutant inspiré par les Gorillaz qui incarne son audace, I Blow Out Big Candles est un album aussi audacieux que Xenya elle-même. Son précédent single, « Sexy Lemon », a bénéficié d’un excellent soutien radiophonique, notamment de Jack Saunders dans le New Music Show de Radio 1, d’une sélection par BBC Introducing à l’échelle nationale, et a été diffusé en journée sur BBC Radio 6 Music par Nemone (remplaçant Mary-Anne Hobbs), ainsi que dans l’émission Early Breakfast Show de 6 Music et dans l’émission Introducing de BBC Radio 1 avec Jess Iszatt.

Depuis la sortie de son premier morceau – une reprise de « Disorder » des Joy Division, également originaires de Manchester – Freak Slug n’a cessé de partager sa musique, cumulant aujourd’hui plus de 60 millions de streams dans le monde et attirant le soutien de sites comme Clash, Our Culture, Notion Internet Crush, Fader, Line Of Best Fit et Nylon.

Avec son groupe de quatre musiciens, Freak Slug a joué dans des festivals comme The Great Escape, Blue Dot, Greenman, End of The Road, et a fait les premières parties de Dope Lemon, Brad Stank et Yumi Zouma. Elle partira en décembre pour sa première tournée aux États-Unis, déjà sold-out, et prévoit beaucoup d’autres projets pour 2025.

Cet été, Xenya a été invitée par Anderson Paak pour une résidence d’écriture d’une semaine à Cork, en Irlande, organisée par le programme Distilled Sounds de Jameson.

« Pour moi, la musique représente l’identité et la communauté. Quand j’étais plus jeune, elle m’aidait, ainsi que mes amis, à nous sentir connectés les uns aux autres. Et encore aujourd’hui, cela a du sens… »

« Si je ne faisais pas de musique, j’essaierais probablement de vivre de la peinture. C’est ce que je faisais auparavant, à Barcelone, mais la musique est devenue le personnage principal. J’ai toujours été fascinée par les murs de rue, les couches épaisses de peinture délabrées, là où les mondes organique et industriel se rencontrent. J’aime l’art qui n’a jamais été intentionnel, qu’il soit créé par des ombres, des constructeurs ou le passage du temps qui s’efface devant nos yeux. » – Xenya